Les artistes invités sur la Parcelle

Un peu d'eau claire et des peupliers à perte de vue
Dans le cadre de l’ouverture de la Parcelle, le19M invitait le collectif Fetart pour une première exposition qui s’intègrait dans un parcours photographique de territoire, allant du festival Circulation(s) au CENTQUATRE-PARIS à l’exposition de Tom Kleinberg à la bibliothèque Claude Lévi-Strauss (19e), et dès la rentrée à une exposition sur le Pont Saint-Ange (10e - 18e).
Réalisé dans le cadre d'une résidence avec le département de Seine-Saint-Denis Cuong Chau Lê montre une vision poétique du territoire et le rapport singulier qu'entretiennent les habitants avec la nature.
Chau-Cuong Lê est un photographe français né en 1974. À partir de 2003, il se forme au photojournalisme. En 2008, il découvre la photo de mode et de portrait. À partir de 2019, il réalise plusieurs résidences de territoire. En 2021, il est l’un des lauréats de la Grande commande photographique de la BnF et du Ministère de la Culture, La France sous leurs yeux.
Imprint-Sculptures
Les Imprint-Sculptures de l'artiste Wiktoria utilisent la pierre comme catalyseur d’expérience, visant à rétablir une relation entre l’humain et l’environnement.
Née en 1991, à Lublin en Pologne, Wiktoria est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie et actuellement en master aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Tatiana Trouvé. Elle vit et travaille à Paris/Aubervilliers, où elle est résidente de POUSH.
Les Habitants (les miroirs)
En reflétant leur environnement immédiat, ces tentes miniatures faites de deux petits miroirs posés l’un contre l’autre s’invisibilisent d’elles-mêmes. Positionnées dans des coins et recoins de la Parcelle, seule une âme d’enfant pourrait les trouver. C’est cette invitation à se faire tout petit que vous propose Thibault Lucas avec ce parcours artistique in situ.
Né en 1984, Thibault Lucas est un artiste pluridisciplinaire (installation, vidéo, peinture) qui travaille chez POUSH, à Aubervilliers. Thibault Lucas travaille sur des lieux “frontières” délaissés en marge des villes. Par des gestes artistiques simples et minimalistes, se jouant de l’échelle du lieu, le plus souvent avec des matériaux trouvés sur place, son travail tente de révéler et de questionner ces espaces et leurs habitants.
l'Œuvre participative "Étendard sublimé"
L'artiste Emmanuelle Ducrocq proposait dans le cadre du week-end culturel avec POUSH, une œuvre performative, participative et évolutive autour de la figure du drapeau pour représenter la diversité des communautés Albertivillariennes et notre désir d'être ensemble. Les visiteurs été invités à mélanger, peindre des couleurs et dessiner des drapeaux pour créer un grand étendard qui compose une œuvre monumentale et éphémère.
Née au Maroc en 1969, Emmanuelle Ducrocq arrive en France à 17 ans. Elle commence une carrière théâtrale qu’elle interrompt pour se former à l’ENSP de Versailles. L’espace, comme partenaire, matière et scène de création, s’impose progressivement comme son sujet de recherche, qu’elle aborde durant des résidences en France et à l’étranger en développant un processus de travail in situ.
Performance PLAY GROUND, PLAY SKY
À l’occasion de sa performance « PLAY GROUND, PLAY SKY », revisitant en partie «Le Voyage d'Hans Keutch» (performance réalisée plusieurs fois au sein du Palais de Tokyo ou de la grande halle de la Villette), Mehdi Besnainou proposait au public de la Parcelle de participer au déroulée de ça performance en activant des objets en tous genres.
Mettant en lumière d’une façon fantasque et ludique des enjeux écologiques et politiques, ces activations participaient d’un effort commun, propres aux thèmes chers à l’équipe de la Parcelle et à de ce premier weekend d’ouverture.